Cette semaine, j’ai rencontré Rafael, danseur et rédacteur (MyNewYork et Metropolitan Blog), arrivé en 2012, vivant à Park Slope (Brooklyn).
Elise : Pourquoi et comment es-tu arrivé à NYC ?
Rafael : Je suis passé par New York pour la première en 2009 pendant un tour du monde. A l’époque, je commençais à écrire le Metropolitan Blog et je savais d’avance que New York serait ma petite chouchou. Même de retour à Paris pour mon master, New York était une évidence. Ce n’était qu’une question de temps. C’est la danse contemporaine, une passion que j’ai depuis le plus jeune âge, qui m’a ramené ici. Je suis devenu accro à la technique Graham, la première technique de danse moderne, développée à partir des années 20.
Si tu devais définir la ville en 3 adjectifs ?
Incroyable, folle et diverse.
Quelle est la différence de culture entre ta ville d’origine et NYC qui t’a le plus marqué à ton arrivée ?
J’ai grandi à St Etienne mais je m’identifie plus à Paris, où j’ai étudié et habité avant de quitter la France pour New York. La culture du business, de l’ultra positif (comme une sorte de marketing permanent) et le rapport décomplexé à l’argent ont constitué le plus grand choc culturel.
“I’m excited!”
Quel est le morceau de musique qui représente NYC selon toi ?
Brooklyn, Woodkid
Quels sont ton restaurant et ton bar préférés à NYC ?
J’adore le bar St. Mazie à Williamsburg. Très stylé. Allez-y le vendredi soir, les performances de flamenco sont époustouflantes.
Quand à mon restaurant préféré, c’est la maison que j’habite. Sally, la maîtresse des lieux, est une cuisinière fantastique.
Quel est l’endroit inconnu du public que tu préfères ?
Le cimetière de Greenwood, à quelques blocs de chez moi, offre une promenade tellement dépaysante. C’est vallonné, calme et au detour d’un chemin apparaissent la skyline de Manhattan et la Statut de la Liberté au loin.
Si tu devais conseiller à une personne visitant New York le lieu à ne pas manquer ?
Je dirais qu’il faut à tout prix se trouver nez-à-nez avec l’imposante skyline de Manhattan. Que ce soit du Pont de Brooklyn, d’un hélicoptère, du New Jersey, de Brooklyn, de l’Empire State Building, de Top of the rock ou même, comme je le disais, d’endroits moins connus et fréquentés comme le cimetière de Greenwood.
Qu’est-ce qui te manque le plus de la France ?
Les petits cinés d’art et d’essai, la boulangerie-pâtisserie à tous les coins de rue, le saucisson ainsi que le sens de la critique et de la demi-mesure.
Est-ce que tu as un secret à nous révéler sur la ville, quel qu’il soit ?
Ne le répétez pas trop car je ne veux surtout pas casser le mythe mais ce qui fait de New York un endroit où tout est possible, c’est d’abord parce que les gens s’en persuadent. Ils pourraient réussir ailleurs mais la magie de cette ville, c’est qu’ils s’autorisent à rêver, à voir grand et foncent.
Merci Rafael d’avoir répondu à l’interview !