Cette semaine, j’ai rencontré Guillaume, heureux propriétaire d’une sublime brownstone dans le quartier de Prospect Heights, où il vit avec sa femme et ses trois enfants depuis 15 ans.
Elise : Pourquoi et comment es-tu arrivé à NYC ?
Guillaume : “Le Coeur a ses raisons que la raison ne connait pas” J’ai tout lâché pour venir chercher ma belle américaine qui habitait Brooklyn. Je l’avais rencontrée alors qu’elle étudiait à l’université américaine de Paris. Brooklyn a eu raison de moi. J’ai trouvé un second amour.
Si tu devais définir la ville en 3 adjectifs ?
Définir New York, c’est aussi difficile que de définir un New Yorkais. Cette ville a autant de facette que d’habitant tous plus passionnés les uns que les autres. Une constance, c’est cette diversité avec des individus tous passionnant. Chacun nourrit à sa manière cet équilibre mais il y a toujours un profond respect de la différence.
Quelle est la différence de culture entre ta ville d’origine et NYC qui t’a le plus marqué à ton arrivée ?
Je cite souvent JFK qui disait “Ne réfléchit pas à ce que ton pays fait pour toi mais à ce que tu fais pour ton pays”. Il y a une conscience de l’ensemble que je ne ressens pas en France. Ce civisme donne énormément envie de s’investir dans les associations de quartier, de faire des dons caritatifs et faire du bénévolat..
Quelle est la personnalité américaine que tu admires le plus ?
J’ai longtemps travaillé dans la finance et j’ai été fasciné par Warren Buffet. Je l’admire non pas pour son succès financier, mais pour la simplicité qu’il a su garder en dépit de l’empire qu’il a créé. Il y a dans son raisonnement une confiance et une modestie que je lui envie.
Quelle est ton expression préférée en américain ?
I LOVE IT!
Quel est le morceau de musique qui représente le plus New York selon toi ?
Quels sont ton restaurant et ton bar préférés à NYC ?
Tom’s restaurant. Le père (italien) de Gus a ouvert ce “dinner” dans un quartier noir de New York et il a traversé l’époque des “civil rights”. Il n’y a qu’à regarder les murs tapissés d’autographes pour comprendre que cet endroit fait partit de l’histoire de New York. Les Pancakes aux myrtilles et milk shake sont gargantuesques ! Le tout servi par des serveurs équatoriens devenus très Francophiles grâce à moi qui envoie régulièrement mes invités y prendre un petit déjeuner.
Quel est l’endroit inconnu du public que tu préfères ?
J’ai beaucoup le quartier de Red Hook où arrivent les containers en provenance de Chine, moitié friche industrielle, moitié remis en état, il évoque ce New York international constamment en mouvement.
Si tu devais conseiller à une personne visitant New York le lieu à ne pas manquer ?
Je trouve la vue de Manhattan à partir de Brooklyn Imprenable. Donc le quartier Pier 1, Brooklyn Bridge park/Dumbo. Prévoir une bonne demi journée.
Qu’est-ce qui te manque le plus de la France ?
C’est curieux mais c’est la langue, j’adore parler français. Le ricoré aussi, mais ca se met facilement dans une valise lors de mes nombreux retours en France.
Est-ce que tu as un secret à nous révéler sur la ville, quel qu’il soit ?
Les quartiers de Park Slope et de Prospect Heigts, sont à mon gout très uniques car très résidentiels, familiaux et communautaires. On vit ici dans en microcosme à quelques minutes de Manhattan. Les gens s’installent pour y rester et y planter racine. Pour gouter à ce trésor, il faut prendre l’avion au décollage, s’y réveiller le matin et sentir cette énergie qui s’éveille à la terrasse d’un café, voir les sourires qui s’échangent et découvrir cette joie de vivre sur les visages. I LOVE IT!
Merci Guillaume d’avoir répondu à l’interview !
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