Cette semaine, j’ai rencontré Mathilde, arrivée à Boston en Janvier 2012. Mathilde vit dans le quartier de Fenway-Kenmore. Elle est derrière ce super blog sur Boston, ses nombreux voyages aux US et la vie d’expatriation. Elle tient aussi un blog sur le yoga que j’adore !
Depuis l’année dernière, Mathilde propose des visites guidées de la ville de Boston en français ! Alors n’hésitez pas à faire un aller-retour lors de votre prochain voyage à New York 🙂 Toutes les infos ici.
Elise : Pourquoi et comment es-tu arrivée à Boston ?
Mathilde : Je suis arrivée à Boston car mon mari a trouvé un boulot de chercheur à l’étranger. Il a cherché dans un pays anglo-saxon, et suffisamment loin pour que ça vaille la peine que je démissionne de mon CDI et quitte Paris. Boston était la meilleure option !
Si tu devais définir la ville en 3 adjectifs, quels seraient-ils ?
Sportive – tout le monde court, fait du vélo, du yoga – ou se contente de suivre l’une des équipes de la ville.
Etudiante – bon clairement, il y a des étudiants partout – un peu moins l’été, mais c’est une ville jeune. Dans les faits, ça veut dire un style vestimentaire très relâché, beaucoup de concerts, de coffee shops, et l’impression qu’à 30 ans on est un peu vieux.
Nouvelle Angleterre –ce n’est pas un mot, mais une région, mais ici, les gens adorent leur région, New England – la mer, la montagne, les petits villages. Tout ce qu’il y a au sud de la Nouvelle Angleterre… c’est « ailleurs ».
Quelle est la différence de culture entre ta ville d’origine et Boston qui t’a le plus marqué à ton arrivée ?
Ça date un peu car je suis arrivée il y a plus de trois ans… mais je dirais qu’à l’époque l’omniprésence de la nourriture, l’odeur de bouffe dans la rue, les snacks à tout heure, dans la rue, dans la voiture, au boulot devant l’ordi, ça m’a beaucoup surprise. Depuis, je mange des Mac’n cheese, je snack des Doritos et je me suis décoincée des habitudes françaises – mais j’apprécie toujours un bon repas cuisiné et partagé entre amis.
Quelle est la personnalité américaine que tu admires le plus ?
J’adore l’état d’esprit positif des Américains. C’est cliché, tout le monde le dit mais le fait d’être positif, de ne pas râler, de voir toujours le bon côté des choses : c’est relaxant. J’aime la façon des Américains d’aller de l’avant, de s’encourager les gens, de mettre en valeur ce qui va, plutôt que de pointer ce qui dérange.
Quelle est ton expression préférée en américain ?
Jesus Fucking Christ. Ou plus poliment, oh snap.
Quel est le morceau de musique qui représente le plus Boston selon toi ?
Sweet Caroline, une chanson entonnée à chaque match de l’équipe de baseball, les Red Sox. C’est ringard, mais festif, et c’est une hymne connu de tous !
Quels sont ton restaurant et ton bar préférés à Boston ?
Tout dépend de l’occasion…
Mon bar préféré pour sortir entre copains est un bar sans prétention, où la serveuse me sert une Sam Adams et des nachos dès que j’arrive sans que je n’ai rien eu à demander (flippant).
Pour un excellent resto à Boston ? Asta pour son menu dégustation.
Il y a toujours des petits nouveaux, comme Hojoko, dans un décor hipster cool, près de Fenway.
Quel est l’endroit inconnu du public que tu préfères ?
Le porche de mes copains à Union Square est encore méconnu du grand public, et pourtant, c’est là qu’ont lieu les meilleurs BBQ de la ville.
Sinon, la cour intérieure de la Boston Public Library est peu connue, et c’est un endroit agréable pour venir lire un livre, travailler, ou prendre un café.
Si tu devais conseiller à une personne visitant Boston le lieu à ne pas manquer ?
C’est un grand classique de Boston : le Freedom Trail. C’est un chemin tracé sur le trottoir et qui passe par la plupart des bâtiments historiques du centre de la ville, des endroits d’où la révolution américaine a émergé. Ça donne un bel aperçu de la ville. Mais pour savoir vraiment ce que ça raconte, je dirai de faire le tour guidé avec moi 😉
Qu’est-ce qui te manque le plus de la France ?
Côté matériel… je dirai les crèmes la Roche Posay au prix abordable en France, et inabordables ici aux Etats-Unis. Mais c’est juste un détail. Je ne pense pas souvent à la France au quotidien à vrai dire. C’est un plaisir de rentrer une fois de temps en temps, mais j’aime bien ma nouvelle american way of life.